Edvard Munch
Présentée au Centre Pompidou, l'exposition Edvard Munch permet de découvrir un artiste dont les oeuvres autres que Le Cri sont peu connues, mais qui méritent pourtant beaucoup d'attention. D'ailleurs, ne cherchez pas Le Cri, il n'y est pas exposé.
Né en Norvège en 1863, Edvard Munch connaît une enfance douloureuse avec la perte de sa mère lorsqu'il a 5 ans, puis sa soeur quelque temps après. D'une santé fragile, la mort semble rôder autour de lui. Il découvre à travers le dessin un moyen d'échaper à ce monde douloureux, et souhaite même en faire son métier. Il devra se battre contre la volonté de son père pour faire les études de son choix. Bien plus que transmettre ce qu'il voit, il cherche avant tout à transmettre ce qu'il ressent, se distinguant ainsi de ses pairs.
A côté des tableaux aux couleurs tantôt vives ou douces, aux ambiances romantiques, le thème de l'homme moderne tout entier interpelle Munch et notamment sa place dans la révolution industrielle. Il devient ainsi le précurseur de la peinture expressionniste, tout en restant hanté par le temps qui passe.
Souvent contesté, les débuts de sa carrière artistique sont douloureux, il reste longtemps incompris, mais son génie lui a finalement permis d'obtenir la reconnaissance méritée au milieu de sa vie. Il peindra jusqu'à sa mort, hanté par ses propres démons.
Cette exposition, courte, et construite par thématique, permet de mieux comprendre le sens de la peinture de Munch, ses angoisses, et d'aller au-delà d'une première impression de douceur et de romantisme. A voir!
Voici quelques oeuvres particulièrement appréciées
Neige fraîche sur l'avenue :
Autoportrait entre l'horloge et le lit :
Autoportrait à la clinique :
Nuit étoilée (un de mes coups de coeur!!):
Femme en pleurs (peinte plusieurs fois à différentes dates)
Deux êtres humains. Les solitaires:
Les jeunes filles sur le pont:
et le petit bonus du centre Pompidou : la magnifique vue sur le tout Paris :
Miss H